La production décentralisée ou dispersée se définit par opposition à la production classique, par unités de grosses puissances raccordées au réseau HT, dont la localisation et la puissance ont fait l’objet d’une planification, et qui sont commandées de manière centralisée pour participer au contrôle de la fréquence et de la tension, et assurer un fonctionnement fiable et économique de l'ensemble du réseau. Ces unités centralisées sont dites « dispatchables ».

Par rapport aux unités classiques, les unités décentralisées sont caractérisées par des puissances ne dépassant pas 50 à 100 MW, ne sont pas planifiées de manière centralisée, actuellement coordonnées, elles sont généralement raccordées au réseau de distribution (<15 MW) et ne sont pas non plus actuellement destinées à assurer des services systèmes, [20].

Cette production décentralisée se développe dans tous les pays, sur base d’unités de cogénération, d’énergies renouvelables ou de production traditionnelle, installées par des producteurs indépendants, [21].

De nombreuses raisons, techniques et économiques, justifient le développement de ce type de production, parmi lesquelles nous relevons les suivantes :

Ø    La technologie disponible actuellement offre les garanties de fiabilité pour des unités de 100 kW à 150 MW

Ø    Les sites pour une production de puissance réduite sont plus faciles à trouver ;

Ø    La production est réalisée à proximité de son utilisation, de manière à réduire les frais de transport ;

Ø    Le gaz naturel, vecteur énergétique souvent utilisé en production décentralisée, est supposé être facilement disponible dans la plupart des centres de consommation et conserver un prix stable ;

Ø    Les systèmes basés sur le gaz sont construits en beaucoup moins de temps et représentent des investissements nettement moins importants en comparaison avec les grosses centrales classiques utilisant un autre vecteur d'énergie primaire ;

Ø    Les rendements énergétiques supérieurs des systèmes de cogénération ou à cycle combiné (gaz et vapeur) permettent une réduction des frais de fonctionnement ;

Ø    Les politiques des états pour promouvoir des technologies propres afin de réduire les émissions de CO2, et promouvoir les énergies renouvelables par des subsides et des interventions dans les tarifs, qui conduisent à des conditions économiques intéressantes.

Ø    La caractéristique fondamentale de la production décentralisée est d’être pilotée par un autre facteur que la demande d’électricité.

Ø    Il en résulte des incertitudes sures :

Ø    La localisation géographique ;

Ø    La dynamique du développement ;

Ø    Les niveaux et moments d’activité de production ; avec des conséquences sur le développement des réseaux électriques. Ces derniers doivent en effet être en mesure d’une part, d’accueillir la production décentralisée quand elle est active et d’autre part, d’acheminer la puissance de substitution quand la production décentralisée est inactive.

La production décentralisée a donc inévitablement un impact plus ou moins important sur les réseaux aux plans suivants : topologie ou conception, dimensionnement, gestion prévisionnelle, exploitation en temps réel.


Présentation de la position de l'API dans les systèmes de productions industrielles (SPI).
Description des différentes parties d'un API.
Présentation des langages de programmation et initiation a la programmation d'un API.

Le cours de technologie en automatismes industriels englobe un large éventail de sujets, notamment la technologie pneumatique, la technologie hydraulique, la technologie électromécanique et la technologie électronique.

  1. Technologie pneumatique : Ce volet du cours se concentre sur l'étude des systèmes qui utilisent l'air comprimé pour le contrôle et l'automatisation des processus industriels. Les étudiants apprennent les principes fondamentaux des composants pneumatiques tels que les actionneurs, les valves et les régulateurs, ainsi que leur intégration dans des systèmes complexes.

  2. Technologie hydraulique : La technologie hydraulique explore l'utilisation des fluides sous pression pour le contrôle de mouvement et de force dans les applications industrielles. Les étudiants étudient les composants hydrauliques tels que les pompes, les valves, les moteurs et les vérins, et apprennent à concevoir des systèmes hydrauliques efficaces et sûrs.

  3. Technologie électromécanique : Ce volet du cours traite de l'intégration de composants électriques et mécaniques pour créer des systèmes automatisés. Les étudiants acquièrent des compétences dans la lecture de schémas électriques, la compréhension des moteurs électriques, des capteurs et des actionneurs, ainsi que la programmation d'automates programmables.

  4. Technologie électronique : La technologie électronique se concentre sur l'utilisation de composants électroniques pour le contrôle et la surveillance des processus industriels. Les étudiants explorent les circuits électroniques, les capteurs électroniques, les interfaces homme-machine (IHM) et la programmation de systèmes électroniques.

Dans l'ensemble, le cours vise à fournir aux étudiants une compréhension approfondie des technologies pneumatiques, hydrauliques, électromécaniques et électroniques, ainsi que les compétences nécessaires pour concevoir, mettre en œuvre et maintenir des systèmes automatisés complexes dans le contexte industriel. L'intégration de ces différentes technologies permet aux étudiants de développer une approche holistique des automatismes industriels.